A bicyclette

Camille, le retour.

Suite à des moments très difficiles, j’ai enfin eu l’opportunité de quitter mon poste précédent. Celui-ci m’a faite beaucoup souffrir, m’a exténuée, ratatinée, écrasée… bref, il était temps que je parte ! La dernière équipe avec laquelle j’ai travaillé m’a permis de tenir, de donner le meilleur de moi-même aux entretiens (bande de complices!) et de pouvoir enfin quitter mon entreprise de prestation de service (même si cela impliquait de les quitter eux, malheur de malheur :'(.

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(oui, j’aime beaucoup ce gif)

 

J’ai pris quelques jours afin de reprendre mon souffle. Puis j’ai replongé, dans mon domaine cette fois-ci, à un poste de responsable de moi-même, dans une micro-entreprise qui (pour l’instant et souhaitons que ça dure !) ne connait pas la crise.

Depuis donc sept mois maintenant, tout.va.bien.

Avec des majuscules même : TOUT.VA.BIEN.

Je vais au travail à bicyclette (mais pas quand il fait trop froid ou qu’il pleut ou qu’il fait trop chaud parce que je suis encore un peu une chochotte). Une jolie bicyclette bleue Peugeot que ma belle-mère m’a prêtée le temps que je m’achète un biclou pour moi toute seule.

De temps en temps, je sors entre midi et deux pour aller me balader en ville. Toujours dans l’utilitaire, certes, mais j’ose espérer que d’ici peu, je sortirais entre midi et deux pour faire du rien et juste prendre l’air, nez au vent dans la ville.

 

La renaissance est dure. La renaissance est longue, mais elle est en cours !

Douce vie à vous ♥

Ce moment où…

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Tu craques.

Ton corps s’effondre.

Et tout ton monde semble s’effondrer autour de toi.

Alors que non, la planète continue de tourner autour de son axe, les oiseaux de chanter et les trains de partir en retard.

La solitude, allégorieDepuis quelques mois, je suis en mission à 140km de chez moi. 280km aller-retour. Tous. les. jours.
La fatigue est omniprésente. Elle sue par toutes mes pores, dégrade mon travail et mon relationnel. Me transforme en un genre de monstre dans lequel je ne me reconnais pas.

J’ai tiré deux fois la sirène d’alarme et eu un accident du travail. Mais comme le client n’est pas prêt à me lâcher, ma boite et lui ont fait un tour de table pour convenir d’une solution.
Bien sûr, j’aurais du dire non. Bien sûr, j’aurais du être honnête.
Leur solution va pouvoir palier au problème immédiat de la fatigue, pendant un temps au moins. Cela ne va par contre pas changer grand chose pour ma souffrance quotidienne (allez, balançons le mot : déprime).

Je ne me reconnais plus dans mon travail. Je ne me reconnais plus dans ma vie. Je ne supporte plus mon prochain. Je jette un masque de professionnalisme sur mon visage tout au long de la journée pour l’abandonner une fois assise dans le train et me laisser dévorer par mes larmes et ma langueur.

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Et vous? Avez-vous déjà rencontré cette sensation? Quelle a été votre réaction? L’évènement qui a fait que?

Cinquante-cinq mille mots

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Nous y voici donc. Cinquante-cinq mille quatre cent soixante-neuf mots pour être précise.

J’ai eu le vertige en lisant cela. Avais-je réellement écris tout cela? Avais-je réellement pu écrire cinquante-cinq mille punaise de mots?

Il faut croire que oui. Entre août 2012 et début 2015, j’ai écris 124 066 mots. A l’heure actuelle (où je reprends l’écriture de cet article), j’en suis à 74946 mots, soit un total de 199 012 mots. C’est fou, complètement fou. En deux mois j’ai presque écris autant qu’en deux ans!

J’avoue que je ne m’en remets toujours pas. Grand Brun est d’ailleurs un peu saoulé par ça, puisque je pense roman, je parle roman, je dors roman, je bosse roman, je vis roman… N’importe quelle interaction peut être une source d’inspiration. Ou n’importe quelle action. Ou événement. Ou non-événement! (oui, parce que j’ai eu une méga idée en grattant mon pare-brise gelé vendredi…)

Ma voiture est beige oui. Crème pardon. Et elle vous donne bien le bonjour.

Ma voiture est beige oui. Crème pardon. Et elle vous donne bien le bonjour.

Du coup, je veille tard, je m’isole un peu dans le bureau, mais qu’est ce que ça fait du bien! Je chéris chacun  de mes personnages comme si c’était un membre de ma propre famille (oui, même toi, là, le méchant pas beau), les fais vivre, évoluer, grandir, je vois où je veux aller, où je veux les emmener et comment…

Et comme je souhaite continuer de m’organiser un peu autour de cela, j’essaye d’inclure des collections spécifiques dans mon BuJo. Je vous cache pas qu’il y a beaucoup de brouillons pour l’instant :(.

Mais bref, je suis et reste hyper fière de ce que j’ai accompli en si peu de temps (un petit pas pour la littérature, un grand pas pour mon roman!).

Je vous embrasse!

Dix Mille Mots

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Cela pourrait être le nom d’une chanson. Je la vois très romantique. Avec juste une guitare, en acoustique…

Mais il s’agit du palier que j’ai (enfin) réussi à passer dans le NaNoWriMo, le National Novel Writing Month.

Le NaNoWriMo, kézako?

Le NaNoWriMo, NaNo pour les intimes, et bien, il s’agit d’un mois dédié à l’écriture d’un roman ou d’une nouvelle qui dort dans nos tiroirs, souvent depuis dès années, et sur lesquels on arrive pas à avancer, voir que l’on a jamais vraiment commencé… Et comme vous l’avez deviné, s’il y a des paliers, c’est qu’il y a un but : 50 000 mots.

Là est le défi, d’écrire 50 000 mots en un mois, cela signifie environ 1667 mots par jours. Et 1667 mots en un jour, on dirait pas, mais c’est énoorme.

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Mon projet pour ce NaNo

J’avais, à mon inscription, une idée dans la tête : écrire sur papier ce projet de dystopie étrange qui, parfois, revient me hanter en rêve. Cependant, l’inter-projet s’est arrêté, et me voilà à me partager en 1/10 de temps chez un client et 9/10 chez l’autre. Ne sachant pas encore me couper en deux et étant trop crevée le soir, je n’ai pas eu le temps de préparer mon histoire pour la soirée de lancement du NaNo, le 1er novembre.

Alors j’ai opté pour avancer mon roman, qui s’empêtrait dans des aller-retours d’idées non concrètes qui faisaient tourner l’histoire en rond et reculer l’intrigue. Comme vous pouvez l’imaginer, pour écrire 1667 mots en une journée, on sacrifie (un peu) la qualité à la quantité. Mais c’est un mal pour un bien : même si l’histoire prend des longueurs, elle avance, le cerveau est créatif et les scènes qui semblaient rébarbatives quelques semaines auparavant (j’ai écris 20 000 mots en un an jusqu’à maintenant…) ne le sont plus du tout. Et, bonne nouvelle pour moi, j’en vois enfin la fin et le lancement du tome deux (qui va être incontournable au vu de la suite de mon histoire…).

Et qu’est ce qu’on gagne?

Ben… rien? Un peu moins d’espace disque? La fierté de l’avoir fait?

Concrètement, je ne sais pas s’il y a des choses à gagner, je ne crois pas, mais rien que le fait de me poser pendant un mois complet afin de faire enfin avancer mon livre, c’est une chose que je ne pensais pas possible avant. Certes, GrandBrun râle parce que je passe la soirée devant mon ordinateur à écrire, mais que l’on soit côte à côte à regarder la télé ou côte à côte sur l’ordi à avancer un projet, je crois que je préfère la deuxième option!

Si cela vous tente d’attraper le train en marche (il y en a bien qui ont écrit leurs 50k en une journée 😉 ), alors rendez-vous ici: NaNoWriMo. Et n’ayez pas peur de l’anglais, vous avez tout à fait le droit d’écrire votre nouvelle en français (ou en Swahili si vous le parlez couramment..). La communauté française est très active en plus, il est possible que des journées d’écriture soient organisées dans une librairie ou une bibliothèque pas loin de chez vous, n’hésitez pas à y jeter un œil!

Pour ceux qui souhaitent encore un peu plus d’infos, je vous mets la FAQ de Ciel d’Orage qui est très bien faite.

D’ailleurs, faut que j’y retourne, car je viens d’écrire 553 mots hors du Nano, bouh!!! A très vite ♥

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La déception

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Bonjour vous !

Il y a maintenant un long moment, je vous disais que j’étais bordélique et que je souhaitais m’améliorer, donc que je mettais en place certains automatismes afin de faire de moi une MademoiselleCam 2.0 et non plus une énième 1.03.2.14.β….

D’ailleurs, j’avais la suite de ma prose précédente à vous faire lire. Mais il s’est passé des trucs entre temps. Ce qui fait que l’article que je devais publier il y a trois semaines est toujours enregistré en « brouillon » dans mon espace WordPress….

Des trucs pas hyper cool.

Pas méchants non plus, mais pas hyper cool.

 

La (petite) fin du monde

 

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Il y a donc quasi un mois, GrandBrun et moi avions rendez-vous chez le notaire afin de signer (enfin !) l’acte notarié pour l’achat de notre nid d’amour. Cependant, premier achat oblige, j’ai des questions que je pose au notaire le lundi matin (RDV pris initialement pour le lendemain). Il me dit que toutes les réponses sont dans l’état daté. « Le quoi ? ». Les deux mots qui ont tout fait basculer.

Le notaire n’avait pas reçu certains documents, nous non plus, et nous avons découvert, à réception de ceux-ci, que l’on nous avait caché des choses. Ou pas d’ailleurs, mais on s’en fout, toujours est-il qu’il y avait un élément, un GROS, sur lequel on ne pouvait pas faire l’impasse. Freinage des quatre fers, demi-tour, échanges quotidiens avec le notaire. La procédure ayant recommencé de zéro, on peut tout arrêter comme si nous n’avions jamais signé de compromis.

Nous avons bataillé pour l’annulation du crédit avec la banque, et nous bataillons toujours pour l’assurance. Et c’est la veille du deuxième rdv qui avait été repoussé pour la signature après les 10jours de réflexion (rdv annulé donc, puisque le deuxième compromis ne sera jamais signé), que l’agent immobilier nous est tombé sur le dos.

Alors que nous voulions juste tirer un trait sur tout ça, terminer de payer les différents acteurs lésés, il a fallu que les vendeurs reviennent à la charge…. Et nous, nous voulions juste la paix….

 

Le début de l’aire glacière

Peu de temps après en avoir terminé avec l’agent immobilier, nous avons reçu notre facture d’électricité. Une fois et demie mon salaire. Une fois et demie.

Autant vous dire qu’on n’allumera pas les chauffages cet hiver tant que l’on ne saura pas lequel d’entre eux consommes 40kW/h par jour. Oui, par JOUR.

 

Le tête à queue final

J’ai une voiture. Une Tagada à moi. Qui a participé avec moi à une session de formation à la sécurité routière proposée par mon entreprise.

Cela a impliqué un passage sur une piste lisse et mouillée pour simuler la conduite sur verglas. Autant vous dire que, n’ayant pas été surprise d’avoir été la première à partir en tête à queue, j’ai été la seule et unique pour qui la voiture a décroché en courbe et ce AVANT MÊME LE FREINAGE D’URGENCE.

Pour se rassurer quand même, tout le monde a eu droit à sa perte de contrôle, à différentes vitesses bien sûr, mais j’ai fait les records de la plus basse vitesse ET du décrochage le plus rapide. Félicitations Tagada, je vais appeler le taxi pour rentrer, tu ne m’en veux pas ?

C’est donc en catastrophe que j’ai appelé le garage à la fin du stage pour leur demander de plutôt lui faire « la totale » et, pendant qu’ils l’ont, de me monter les pneus hiver, voir même les pneus à clou (mais là, bizarrement, ils n’ont pas voulu).

Vous la sentez venir là, la facture à 25 chiffres ? #MerciTagada

D’autant qu’en parlant boulot, ça fait des mois que j’ai demandé une augmentation et quelques semaines que l’on me fait mariner dans mon jus. On vaut mieux que ça, non ? J’espère que mon rattrapage de salaire (s’il y a) pourra couvrir cette « super révision ».

 

Mood triste

Autant vous dire qu’avec tout ça, l’humeur est plutôt morose en ce moment à la maison, on se croirait dans un livre de Stephen King. Alors on a très vite repris nos « mauvaises » habitudes. La seule qui me reste, c’est le Bullet Journal. Mais ça, je vous en reparle très vite dans l’article en retard qui sortira avant la semaine prochaine…

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Je ne sais pas si c’est l’arrivée de l’automne, ou un mauvais karma (pourtant je n’ai écrasé personne avec ma voiture savonnette) mais on a l’impression de se prendre claque sur claque en ce moment. Comme si l’on n’avait pas mérité d’acheter un appart/une voiture et que le Karma nous le faisait payer à sa façon.

Ça en fait dire des bêtises les malheurs, n’est-ce pas ?

Bon, sur ces belles paroles, je vous embrasse fort et je vous retrouve avec un peu plus d’enthousiasme au prochain article ! A très vite !